CONGRES DE CORNIMONT 1

Publié le par Assocmjvosges

 

ATELIER ECRITURE

Ecrire permet beaucoup de choses :

  • transmettre un message que l’on ne peut pas faire passer oralement,
  • garder une trace indélébile,
  • raconter une histoire, réelle ou imaginaire

L’écriture est vite devenue un art tout en se diversifiant : les romans, les essais, la poésie, le théâtre ou encore la calligraphie. Parfois, ce n’est qu’un moyen, un support : le texte évite de se tromper, de déformer. A travers l’écrit, il est facile de se rendre compte que chaque mot est important : en changer un seul peut modifier le sens global de la phrase.

L’atelier proposé aux congressistes avait pour but de démontrer qu’il n’est pas difficile de surmonter sa peur de la page blanche. Pour commencer à écrire, il faut avoir des mots. Chacun avait un texte où il pouvait choisir deux ou trois mots qui l’interpelaient. Les différents mots ont été inscrits sur une feuille visible de tous. Il suffisait alors de sélectionner ses préférés et de former une phrase avec.

Voici le résultat : certaines phrases appellent à réfléchirent ou à voyager, mais toutes peuvent avoir un sens. Il suffit de les regarder dans le bon angle.

 2010-10-27 au 31 congrès Cornimont et Pau 013

Avec le désir d’agir ensemble, nous tuons l’hymne de la mort, oh magnifique énigme ; et le papillon de vie resplendit tel le soleil de Milord.

Portée par un désir de mourir en liberté, mon regard bleu squale a vu un géranium né dans un rien de mur.

La mouette fantomatique, la dernière miette de mon inconséquence, s’est perdue dans tes yeux si purs que, Cagoulard des désespérances, j’ai pleuré.

L’orage me quitte et la mer obscure s’éclaircit tel un rai de lumière.

 

Sous l’œil de la victoire, un laurier triomphal joue avec la mort à la marelle. Des goélands volent dans le ciel lointain. La fille du temps jouait de la flute. J’ai pleuré dans le temple de la gloire. Un vent glacial fait ses caprices. C’est l’art de respirer.

 

Liberté, un doux mirage dans le silence des larmes inconscientes.

 

J’ai pleuré, porté par un bonheur inaccessible et avec ce temps glacial ; je fus déprimé. Après 60 ans, cette magnifique énigme fut trouvée : l’amour, cette valse scintillante pleine de bonheur.

 

Le temps est un fil bagué d’espace, comme un papillon de vie qui fait régner l’harmonie. Et après 60 ans de buée dans mes yeux, la nuit est arrivée, les mots s’en sont allés.

 

Sans savoir pourquoi, après 60 années dans la campagne, les herbes jaunies paraissent or.

 

J’aurai voulu mourir en liberté pour maquiller le vide de l’amour… Mais le bonheur, l’amour, le désir m’ont amené sur la grand route de la liberté.

 

Par deux fois mon amour, le pré est tranquille et la mendiante déguenillée à ses maîtres respire la liberté et craque de rires illusoires.

 

Illusoire

Le manteau abandonné

Illusoires

Les parfums frais et familiers

Illusoires

Les colombes chiffonnées

Illusoires

Les écharpes de mots

Illusoire

Le temps perdu

Illusoire

Le ruisseau sans eau

Illusoires

Ces vers solitaires

 

A l’intérieur le manteau abandonné ressemble à une souffrance.

 

L’ouragan de papiers déclenche un trou dans le pré de l’homme qui brûle ses vieux souvenirs.

 

La beauté de la nature tel l’éternité fougueuse de nos montagnes

Une larme qui brille dans le soleil des mers.

La beauté de l’ange fait la maladie du cœur.

La sagesse du soldat de rage est plus puissante qu’une armée brûlant de choc.

 

Ma moustache piquante marque les visages et la bise brûle mes yeux et mon front.

Les rhododendrons et les volubilis chantent et dansent dans le ciel bleuté.

Les parapluies dorés et multicolores font ressortir les couleurs dans le ciel sombre.

 

Les voyages en nature donnent la sagesse des anges.

Tous les humains à moustache sont des hommes de sciences.

 

Pour accéder au quai, les bucherons doivent casser le jazz.

 

Comme les bucherons, les gendarmes craquent de rire sur la terrasse.

 

Le chien danse et chante des poèmes en buvant un café jour et nuit avec un portable et démarre la voiture.

L’armée buvant des chants de poèmes.

La nuit est finie, le soleil se lève.

 

Les chocolats roses entre douches et cafés donnent délices et envies.

La vie est une beauté sans fin, paradisiaque et pleine de rebondissements.

Un rayon plein de santé et le bruit de la vie.

 

Les yeux cherchèrent la beauté du pays après que les soldats brûlant de rage eurent ravagé le monde avec la bombe atomique et tuèrent l’armée de la vie.

 

Les griffes de l’enfer empêchent les plantes de pousser.

Par Toutatis, Jupiter est un vieux rider meurtrier.

 

La vie est un rêve sans fin.

 

La troupe des chants de feu rase la mer tel un rayon brûlant sans raison sous les douleurs des griffes de la nuit et des blessures du jour dans une vie abyssale.

 

La magie des vies abyssales.

 

Des chocolats roses tout en porcelaine.

Ils peignirent le pont dans le matin d’été.

 

Le calibre de ce canon qui bave des boulets de plombs aussi lourds que mon amour.

 

Le jour où nous n’étions que des boulets de plomb.

 

La Terre est bleue comme le sable nombreux du désert, mourir en liberté avec le sacrifice et le fruit promis. Frémissements et conciliabules, cohortes de chiens et portées par un désir, le vent glacial et le ciel qui se fond. Les orphelins et les preuves ailées. Les caprices et les papillons de nuit, sans savoir pourquoi, se fondent dans l’univers. Les directives paternelles sous l’œil de la victoire, dans le temple de la gloire, se perdent dans la nuit.

 

Ashes of roses

Fall forever into

Oblivion heart

After the rain,

When lights of heaven glow,

Tears that fell are pain.

 

 

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